Dans la grande famille des armes de défense, on trouve une petite catégorie qui se distingue par son efficacité et sa simplicité d’accès : les armes de défense électriques ! Quelles sont leurs spécificités ? Quel modèle privilégier en fonction de votre usage ? Que dit la loi à leur propos ? Nous répondons à vos questions !
Qu’est-ce qu’une arme électrique de défense ?
À moins d’être ceinture noire de karaté ou d’avoir une carrure de Dwayne Johnson, le commun des mortels ne peut généralement pas compter sur ses aptitudes physiques et ses compétences martiales pour s’en sortir sans dommage en cas d’agression. Pour neutraliser son agresseur, au moins assez de temps pour prendre la fuite ou appeler de l’aide, les différents types d’armes de défense peuvent ainsi être d’un grand secours.
Parmi elles, les armes électriques, qui se déclinent entre les tasers et les shockers, n’ont plus à prouver leur efficacité et leur fort pouvoir de dissuasion. En effet, un appareil capable d’envoyer une décharge électrique de 2 à 10 millions de volts, et de générer la contraction des muscles amenant à une paralysie temporaire et à des douleurs importantes, a de quoi en faire réfléchir plus d’un !
Que dit la loi sur les shockers et autres armes électriques ?
Sur le plan légal, les armes électriques sont classées dans la catégorie B ou D2, en fonction de leur puissance. Néanmoins, la grande majorité des modèles proposés sur les boutiques en ligne, dont Gun Evasion, appartiennent à la catégorie D2. Toutes les « armes à impulsions électriques de contact » (Décret n°2013-700) appartenant à cette catégorie réglementée sont évidemment soumises à la législation sur les armes de défense.
Disponibles librement à la vente, elles ne peuvent pas être vendues à des personnes mineures. Bien qu’elles ne soient pas soumises à enregistrement, il convient toutefois de porter la plus grande attention à leur transport et leur utilisation. Si elle est contrôlée par les forces de l’ordre, la personne qui transporte une arme électrique ou qui l’utilise doit pouvoir fournir un motif légitime. En cas d’absence de motif légitime, celui-ci étant laissé à la libre appréciation du gendarme ou du policier qui procède au contrôle, le contrevenant risque un an d’emprisonnement et 15 000 € d’amende.
Quels sont les différents types d’armes électriques ?
Si le principe d’une arme électrique est toujours peu ou prou le même (envoyer une décharge électrique plus ou moins importante), cette catégorie d’armes de défense brille par sa grande variété.
Passons rapidement sur les pistolets à impulsions électriques de type taser, strictement réservés aux forces de l’ordre, pour nous attarder sur les « stun-gun » ou shockers, conçus pour immobiliser momentanément l’agresseur ; efficaces, mais moins « risqués » : matraque, arme de poing, téléphone factice, lampe torche, stylo, poing américain… Les variantes ne manquent pas pour duper l’assaillant et lui asséner une décharge au moment où il s’y attend le moins !
Comment utiliser un shocker électrique ?
Les shockers électriques produisent un arc électrique de forte puissance qui peut mettre hors d’état de nuire n’importe quelle personne mal intentionnée (attention : toujours en situation de légitime défense !) ou n’importe quel animal dangereux. Mal utilisées, elles peuvent cependant infliger de graves blessures ou se retourner contre l’utilisateur ! D’où la nécessité absolue d’apprendre à bien les utiliser !
Tout d’abord, il faut savoir qu’il faut à tout prix éviter les zones vitales, comme le visage ou la poitrine, pour se concentrer sur les bras, les jambes, le cou ou le bassin. De plus, l’utilisation du stocker ne doit pas excéder 5 secondes et ne doit pas être suivie d’autres décharges ! Un choc électrique trop prolongé peut en effet causer des dommages très importants, voire entraîner la mort des personnes cardiaques ! Cependant, il est important de savoir qu’un choc de 1 à 3 secondes est généralement amplement suffisant pour neutraliser un agresseur pendant plusieurs minutes.