On le sait tous, l’airsoft se joue en équipe. Cela signifie donc que la communication y est fondamentale ! Mais comment communique-t-on au juste dans une partie d’airsoft ? Par exemple, comment faire en sorte de ne pas se faire bêtement repérer lorsqu’on veut indiquer la position d’un joueur adverse à ses coéquipiers ? De plus, quels sont les signes dont se servent les joueurs pour donner des informations sur le terrain ? Pas de panique, on vous fait un topo !
À quoi sert la communication en Airsoft ?
Pour un joueur d’airsoft un minimum expérimenté, communiquer est un réflexe, au même titre qu’utiliser une réplique. Mais pensons un instant à celles et ceux qui n’ont jamais mis les pieds sur un terrain d’airsoft et qui envisagent de le faire un jour !
Tout d’abord, il est important de signaler qu’il n’y a pas une seule et unique forme de communication en airsoft. On peut par exemple communiquer à l’intérieur d’une équipe, par exemple pour signaler sa position ou celle d’un adversaire. Deux équipes peuvent également communiquer entre elles pour se coordonner durant leurs manœuvres.
De plus, lorsqu’on organise des OP Milsim, il n’est pas rare qu’on établisse un QG dont le rôle est d’attribuer les missions et de synchroniser les équipes à distance.
Enfin, n’oublions pas les organisateurs qui ont également un rôle essentiel dans le bon déroulement des parties : ils doivent à la fois signaler la présence de non-joueurs sur le terrain, informer les joueurs de l’avancée du scénario, rappeler à l’ordre ceux qui ont un comportement dangereux Autant de tâches différentes qui exigent de la communication !
Comment communiquer en Airsoft ?
Communiquer d’accord, mais quels sont plus exactement les moyens de communication utilisés par les joueurs et les organisateurs ? Comme on va pouvoir s’en rendre compte, il existe plusieurs manières de faire passer des informations, une fois sur le terrain.
La communication non verbale : pour un maximum de discrétion
Les signes ne manquent pas pour pouvoir avancer discrètement vers une position adverse. Amener la main vers soi pour indiquer que la voie est libre ; dessiner un carré avec son doigt pour préciser que l’adversaire se trouve derrière une fenêtre ; ramener la main vers le sol pour demander à ses alliés de se mettre à plat ventre ; taper sur l’épaule d’un coéquipier pour signaler sa présence… Eh oui, on peut effectivement dire beaucoup de choses en utilisant uniquement ses mains !
Bien sûr, il va sans dire que l’utilisation de la communication non verbale implique de se trouver assez proche de ses coéquipiers pour ne pas brasser de l’air pour rien !
La communication verbale : très efficace en intra-squad
Les signes fonctionnent bien, à condition bien sûr de ne pas s’emmêler les pinceaux ! Seulement voilà, comment faire pour fournir des informations à vos coéquipiers lorsque ces derniers sont trop éloignés pour vous voir ou vous entendre ? Tout simplement en utilisant des appareils de communication !
Commençons par le téléphone portable. S’il est indispensable pour appeler les organisateurs en cas d’urgence, ce n’est pas forcément ce qu’il y a de plus pratique dans le feu de l’action. Par ailleurs, si vous apportez un téléphone portable sur le terrain, privilégiez avant tout un vieux modèle, muni d’une bonne housse de protection capable de résister aux impacts de billes et aux chutes. Si vous jouez avec votre iPhone dernière génération dans la poche, vous pourriez vite le regretter !
Deuxième solution un peu plus « airsoft-friendly » : utiliser un talkie-walkie. Avec ces appareils qu’on ne présente plus, vous serez capable de communiquer avec votre QG à plusieurs kilomètres de distance.
Par contre, prenez bien garde à l’appareil que vous achetez. En France, seuls les systèmes PMR446 peuvent être utilisés en toute légalité. Pour plus d’informations sur la législation et quelques recommandations, nous vous invitons à visionner cette vidéo de Gear Locker (pour les talkies-walkies, c’est à partir de 6 min que ça se passe !).