Vous ne l’avez jamais vu, pourtant vous savez qu’il existe, il s’introduit dans vos maisons et résidences par la cheminée, sans un bruit, dépose ses précieux colis et repart aussitôt sans que personne n’est pu le voir. Et si notre barbu préféré était un membre des Forces spéciales ? La question mérite vraiment d’être posée car chaque année, il arrive à se faufiler dans toutes les maisons et passer outre les observateurs les plus attentifs et les systèmes d’alarme les plus performants. Pourtant, sa mission est ardue et son camouflage n’est pas des plus discret, mais jamais Santa Claus n’a échoué !
Un parallèle à faire ?
Bien des légendes existent à son sujet, des récits, des contes, des représentations imagées. Nous avons tous vu un jour un père Noël, mais avons-nous réellement vu le « vrai » ?
La question se pose. Extrapolons les faits avec la pratique de l’airsoft. Beaucoup d’entre nous sont passionnés de culture militaire, de jeux de rôles ou d’FPS. Nous reprenons les codes esthétiques et les techniques de ces différents milieux dans nos styles de jeux et nos tenues. Nos lanceurs sont d’ailleurs des répliques parfaites d’armes réelles ou fictives. Pour le grand public d’ailleurs, un joueur d’airsoft peut s’assimiler « vrai » militaire pour rester dans le positif.
On peut alors aisément pousser la comparaison avec les « Pères Noël » que nous retrouvons sur les marchés de Noël, les fêtes, les centres commerciaux ou les évènements. Ces Santa Claus, sont à l’image de nous autres airsofteurs, des passionnées ou des professionnels (car c’est un métier ne l’oublions pas), qui pour le plaisir de tous endossent le rôle du légendaire « Claus ». Comme nous nous rêvons à jouer à la manière de nos héros issus des corps prestigieux des forces armées, mais aussi des personnages issus de la culture vidéo-ludique et cinématographique.
Mais le Père Noël qui est-il au juste ?
Le mythe du Père Noël tire ses origines de la légende de Saint-Nicolas lui-même issu d’un personnage réel, l’évêque Nicolas qui aurait vécu entre 250 et 270 apr. J.-C. Il est toujours célébré le 6 décembre. Issu de la tradition germanique, l’homme d’Église portait déjà la tenue symbolique du Père Noël. À savoir, une cape couleur carmin, une crosse « tactique » d’évêque, une mitre (le couvre-chef des évêques) ainsi qu’une grande barbe blanche. De plus, à l’image de nos bataillons de chasseurs alpins, Saint-Nicolas voyageait toujours avec son fidèle âne, il est d’ailleurs souvent représenté sur son dos.
Reconnu pour sa générosité, le Saint passait de maison en maison pour apporter des friandises aux enfants sages. Les vilains garnements quant à eux, étaient punis par l’alter-ego du saint, le père Fouettard (communément appelé « Hans Trapp » dans notre région d’Alsace). Cet homme sombre et mystérieux arborait un grand manteau noir, une imposante barbe noire, un grand sac, de grosses bottes et son emblématique fouet.
Ces deux personnages poussaient les enfants à être sages afin de toucher une récompense et ne pas se faire punir. Étrange coïncidence que ce binôme de choc mystérieux, mais au combien efficace.
D’une figure locale à un personnage mondial
Mais c’est réellement aux États-Unis que la figure du Père Noël que nous connaissons actuellement va se forger. Premièrement, les colons Hollandais du XIXe siècle l’emportent avec eux lorsqu’ils colonisent le « Nouveau Monde ». En 1822, le Paster et écrivain Clément Clarke Moore écrit le conte Une visite de saint Nicolas ou un vieux petit gaillard, le Saint « Nick » ce balade avec un traîneau tiré par des rennes, le conte va rencontrer un vif succès et rendra le personnage populaire aux États-Unis. Sa technique d’infiltration emblématique, dite de la « cheminée » est révélée à tous par le dessinateur Robert Weir en 1838 lorsqu’il colorisera pour la première fois sa tenue. Enfin, dans les années 1930 l’artiste américain Haddon Sundblom le dessinera entièrement en rouge, il prendra alors la dimension planétaire que nous connaissons actuellement.
Une ombre carmin dans la nuit
Mais revenons un peu à la situation actuelle, que savons-nous réellement du Père Noël ? Outre la couleur étrange de son camouflage, le vieil homme vivrait en Laponie (région transfrontalière qui se trouve au-delà du Cercle polaire) et ne sortirait de son QG que lors d’une seule et unique nuit de l’année pour remplir sa mission. Notre homme possède donc une base, un quartier général « secret » aux confins du monde. Il vit dans un environnement « hostile » et a donc probablement suivi une préparation commando pour survivre aux conditions hostiles du milieu arctique. Enfin, il se déplace dans un traineau tiré par des rennes, un moyen de transport aussi insolite qu’efficace en plus d’être écologique.
Niveaux infiltration, « Claus » est capable de se faufiler dans toutes les maisons et habitations avec une discrétion à faire pâlir James Bond ou Sam Fisher. Pourtant, le brave n’est pas aidé avec toutes les habitations qui ne possèdent plus de cheminée et sa taille loin d’être des plus fines. On peut d’ailleurs estimer qu’il descend (en rappel surement) dans chaque cheminée avec un temps record d’environ une seconde (avec comme référence une cheminée d’environ 5m de hauteur) rajoutons à sa 1 à2 secondes pour localiser sa cible (le sapin) et quelques instants supplémentaires pour déposer votre précieuse commande avant de remonter la vitesse grand V en savourant au passage le délicieux cookie / bredele que vous avez déposé à son égard. Il lui faudra ensuite, quelque 5 s pour remonter la cheminée. En clair, notre valeureux barbu accomplit son infiltration et dépose ses objectifs en quelque 10 secondes avec une efficacité de 100%, un chiffre à faire pâlir vos généraux d’OP ! Même les Seals et la Team 6 ne font pas aussi bien !
Couplez à cela, le fait qu’il répète cette opération infiltration dans chaque foyer du monde et ceux en une nuit… La capacité de déploiement des Rangers américains ou de nos FS parait ridicule comparé aux performances de cet homme seul. Surtout qu’il n’a ni de Hercule, ni d’A400M Atlas ! Même pas le Concorde et pourtant, il visite chaque maison du monde en moins de 30 h (s’il commence sa nuit à Moscou pour la finir dans le Pacifique, principe des fuseaux horaires).
Et s’ils étaient plusieurs ?
Face a ce constat, nous pouvons réellement nous poser la question, est-il seul ? Oublions la magie de Noël un instant et observons les faits. Serait-il possible qu’ils soient plusieurs ? Que la Laponie cache depuis des millénaires la plus efficace et la plus rapide des forces d’intervention du monde ! Une force capable d’être déployée n’importe où, n’importe quand en un temps record.
Ces hommes et femmes (n’oublions pas la Mère Noël) d’élites s’entraîneraient tout au long de l’année pour agir et s’infiltrer avec une furtivité absolue. Accomplissant leurs missions avec une détermination et un courage sans failles pour que nous puissions nous émerveiller aux lueurs de l’aube d’un sapin rempli de précieux cadeaux. Recrutés parmi les FS du monde entier ou issu des Santa Claus que nous rencontrons au gré de nos pérégrinations du mois de décembre, ces opérateurs sont la crème de la crème des agents de terrains !
À l’aise partout et dans toutes les situations.
Retrouvez ici une vidéo d’investigation dans le camp d’entrainement des Santas Claus.
Et joyeuses fêtes de fin d’année !